mercredi 19 avril 2017

Henri Désiré Landru (3)

Henri Désiré Landru au cinéma : suite et fin


Landru (Claude Chabrol 1963)


Dialogues de Françoise Sagan. Avec Charles Denner le magnifique cavaleur de « L’homme qui aimait les femmes »  au foyer  dans le cas présent ! Humour noir pour ce Chabrol qui brille par la qualité de la reconstitution de l’époque .Très (trop ?) théâtral.
Chabrol, dénonce les travers d’une société guerrière.
Il nous propose un Landru à l’humeur badine, presque sympathique. Les meurtres ne sont pas montrés, juste suggérés par une fumée noire s’échappant de la cheminée. Parti pris du réalisateur.
 


Anecdote : Toutes les tirades du procès, qui occupe la dernière demi-heure du film, sont véridiques, en particulier celle où l’avocat affirma que des victimes avaient été retrouvées et allaient venir se présenter devant la Cour d'Assises.
À son avocat qui, au pied de l'échafaud, lui demandait si, finalement, il avouait avoir assassiné ces femmes, Landru répondit : « Cela, Maître, c'est mon petit bagage... ». 
En 1946, à la même question et dans les mêmes circonstances Marcel Petiot répondra : « Je suis un voyageur qui emporte ses bagages ».

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