vendredi 25 janvier 2019

La Bande à Bonnot (2)

L'épopée

L'épopée de la bande à Bonnot peut donc commencer. Il s'exerce à l'ouverture des coffres forts. Parallèlement, il ouvre deux ateliers de mécaniques à Lyon. En 1910, Bonnot se rend à Londres et entre en qualité de chauffeur il aurait été au service de Sir Arthur Conan Doyle. De retour à Lyon, il met au point une nouvelle technique. Aucun bandit n'a encore songé à introduire l’automobile dans l'arsenal du crime. Mais la police le recherche et il est obligé de fuir Lyon en compagnie de ses complices.
Le 21 Décembre 1911 commence réellement l'épopée de la bande à Bonnot. Vers 9h du matin, Jules Bonnot, Octave Garnier « le Terrassier », Raymond «  la science » Callemin et un quatrième homme décident de s'attaquer au garçon de recette de la Société Générale. C'est la première fois qu'une voiture est utilisée lors d'un braquage. Le butin est maigre et le garçon de recette est gravement blessé. Le lendemain les journaux se déchaînent. Après avoir abandonné leur automobile, ils reviennent à Paris, La police est démunie devant la rapidité de leurs automobiles. 
Le 25 Mars 1912 ils attaquent de la Société Générale à Paris
La bande ne reste pas inactive. En France et en Belgique, ils tentent avec plus ou moins de succès un certain nombre de "coups". Deux armureries sont pillées à Paris. A Gand, ils volent la voiture d'un médecin.

L'ultime coup

Leurs photos s'étalent dans les journaux. Les têtes sont mises à prix. Bonnot se devait d'organiser un coup de force. Après avoir volé une voiture et avoir blessé ses passagers, ils se dirigent vers la Société Générale de Chantilly. Ils entrent dans la banque revolver au point. Un complice fait le guet à l'entrée. Le bilan est de deux morts pour 50 000 frs. (7600€)
Deux cents inspecteurs de police se mettent en campagne. La banque offre cent mille francs à quiconque permettra la capture des bandits.
Pendant toute une semaine, la bande à Bonnot fait la une des journaux
Bonnot loge dans un appartement à l'insu de son propriétaire absent. Fin Avril le sous-chef de la sécurité repère Bonnot et se fait tuer en tentant de l'arrêter. Mais le fugitif est blessé au bras. Bonnot redouble de prudence. Il arrive ainsi à Paris sans histoire. Chaque soir, il cherche d'un nouvel abri. Personne ne doute de son arrestation mais Bonnot court toujours.
Sa piste semble perdue lorsqu'un pharmacien de Choisy-le-roi déclare qu'il a donné des soins à un homme blessé à la main.



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